Stefan Duchateau tient son blog
Stefan Duchateau
Stefan Duchateau est conseiller du Groupe Argenta.
Il enseigne e.a. la gestion de portefeuille, l’ingénérie financière et la gestion des risques financiers à la HUB (Bruxelles), la sélection de titres, la gestion de portefeuille et la théorie des investissements à la KU Leuven et les produits financiers dérivés à l’UHasselt. Chez Argenta, il se concentre notamment sur la gestion financière et des risques, la politique stratégique et le développement du pilier investissements du groupe de bancassurance. Ceci implique entre autres le développement de produits d’investissement et la gestion de fonds d’investissement.
Le Prof. Dr. S. Duchateau est ingénieur commercial et docteur en sciences économiques appliquées.
-
Jeu des poules mouillées
Les résultats des entreprises européennes ont été plutôt bons au cours des premiers mois de 2023. Qui plus est, d’un point de vue historique, le trimestre écoulé se hisse même dans les premières places en termes de nombre de surprises positives, malgré le contexte économique extrêmement difficile. L’entreprise médiane en Europe a dépassé ses prévisions initiales de bénéfices de plus de 8 %[1]. Aux États-Unis également, les résultats affichés ont été en moyenne supérieurs de 7 % aux attentes.
-
Poules mouillées ou mous du genou non admis
Ces dernières semaines, les attentes concernant les résultats des entreprises réalisés au cours du premier trimestre étaient si faibles que les bonnes surprises sont devenues la règle plutôt que l’exception. En Europe, cette évolution favorable est malheureusement restée dans des proportions modestes, mais aux États-Unis, 78 % des entreprises ont réussi à dépasser leurs attentes, parfois dans des proportions importantes.
-
À propos d'une récession fantôme, de banques de l'ombre et de bourses qui ont peur de leur ombre
La saison des résultats d'entreprises au premier trimestre bat son plein. Sur le Vieux continent, pas moins de 56 % des entreprises ont affiché de meilleurs résultats que prévu. Certes, seule une minorité des sociétés cotées a déjà publié son bulletin pour ce trimestre passablement turbulent.
-
La hausse des taux fait grimper l’inflation
Après le énième coup de canif depuis le mois de mars 2022, la banque centrale américaine régalera les marchés financiers d’une nouvelle saignée le 3 mai prochain. Son taux directeur sera relevé (selon toute vraisemblance) de 25 points de base. Si le mouvement peut sembler d’une ampleur limitée, les marchés craignent à présent qu’il ne marque pas la fin du resserrement monétaire, comme ils en étaient persuadés jusqu’à récemment, mais qu’il soit suivi d’autres hausses dans les mois à venir.
-
Hotel California
La récente déconfiture bancaire n’est pas une raison de paniquer. Moyennant des mesures adéquates, un tel dérapage doit pouvoir être maîtrisé assez rapidement. Une crise financière survient dans les pays industrialisés en moyenne tous les 12 ans1. La précédente débâcle, bien connue, remonte à 2008 et l’on avait ressenti ses effets jusqu’à la fin de 2011. Faites le calcul. Ainsi, dans une perspective historique, les turbulences de la semaine dernière ne sont pas une exception.
-
La récréation est à présent vraiment terminée
Dans un premier temps, la déconfiture de Silicon Valley Bank et de Signature Bank a été, comme de coutume, rangée au rayon des accidents liés à un facteur spécifique, à savoir une concentration excessive sur un secteur soumis actuellement à une forte pression en raison du repli temporaire des valeurs technologiques, de la chute en mode Icare de plusieurs cryptomonnaies et de l’inexpérience touchante du management concerné qui n’a pas réussi, semble-t-il, à gérer les récentes hausses de taux d’intérêt.
Les informations présentées ci-dessus ne sont en aucun cas relatives à votre situation personnelle et ne constituent dès lors aucun conseil en investissement. Le document d'informations clés et le prospectus doivent être lus attentivement avant toute décision d’investir. Les rendements, exprimés en euros, sont basés sur des données historiques qui n’offrent aucune garantie pour le futur. Ils sont calculés hors frais et taxes. Le régime fiscal s’applique à tout investisseur privé qui vit en Belgique. Il dépend de la situation individuelle de chaque investisseur et peut faire l'objet de modifications ultérieures. Les investissements dans ce compartiment sont soumis aux fluctuations des marchés et l’investisseur risque, le cas échéant, de récupérer un montant inférieur à celui qu’il a investi. Les 'US Persons' ne sont pas autorisées à souscrire dans les compartiments de nos sicavs. La société de gestion peut décider de cesser la commercialisation de ses organismes de placement collectif conformément à l'article 93 bis de la directive 2009/65/CE et à l'article 32 bis de la directive 2011/61/UE.